Introduction
L’ambivalence de la précarité, entre réalité et invention idéologique
Contexte discursif au début des années 2010 et genèse du projet sur la précarité
La théorie critique de l’École de Francfort et les potentialités d’émancipation
L’autoréflexion du discours critique, le savant et le politique dans la philosophie sociale
La précarité, un concept critique passé de mode ? Éléments sur l’état actuel de la critique sociale
Plan de l’ouvrage
I. La précarité, l’envers de la flexibilité néolibérale
Aperçu sur la genèse et les contours de la « précarité »
L’essor du travail temporaire comme point de départ
Organisation flexible du travail et nouvelle valeur de flexibilité dans les entreprises
II. La teneur postfordiste de la « précarité »
Brève histoire du salariat
La précarité, « une vulnérabilité d’après les protections »
III. La précarité saisie au prisme de l’exclusion
Sociogenèse et diffusion du paradigme postfordiste de l’exclusion
Le paradigme de l’exclusion et la « question sociale »
Intégration versus insertion
Un certain modèle organique du social aux assonances solidaristes
IV. Exclusion et exploitation : enjeux pour la critique sociale
Mutation du discours de la « gauche » dans les années 1980-1990
Relance limitée de la critique sociale : le modèle théorique en question
La précarité gît au cœur du rapport salarial
V. En marge du référent fordiste
Retour sur la « contradiction » au sein de l’appareil d’aide sociale et sur l’hybridation des statuts de l’emploi
Les « marginaux » et leur rapport au travail : aperçu sur un thème récurrent depuis les débuts de la « précarité »
Recréer des bastions du fonctionnement social autonome : la précarité au prisme d’une critique assumée depuis les marges
VI. La précarité et l’organisation de la dépossession
De la qualité de l’emploi à une condition sociale fondée sur des rapports de pouvoir : introduction d’un nouveau paradigme
Enjeu des moyens du travail, enjeu de l’émancipation
Histoire et actualité de l’« accumulation par dépossession »
La précarité postfordiste et la dissolution du lien social au prisme de la dépossession
Conclusion
Bibliographie