Introduction
I. Le mal comme moteur et horizon du jugement (Pourquoi juger, et que juger ?)
1. Arendt – la banalité du mal ou l’interdépendance de la pensée et de l’éthique
A. La banalité du mal
B. « L’étrange interdépendance entre l’absence de pensée et le mal »
C. La surdétermination du jugement par une légalité criminelle
2. La place du jugement dans l’éthique d’Emmanuel Levinas
A. L’éthique précède le jugement
B. Le désintéressement
C. « Idée limite d’un jugement »
II. Juger dans un contexte post critique – Statut et modus operandi du jugement
1. Comment juger ?
A. Ça, je ne peux pas le faire ! – Le jugement du désobéissant
B. Juger sans critères
C. Statut de la pluralité et obligation
2. L’éthique lévinassienne, statut et conséquences sur le jugement
A. Valeur prescriptive mais scandale pour la raison
B. Transcription et jugement des cas particuliers
III. Relier l’éthique au jugement
1. La complémentarité d’Arendt et Levinas
A. L’hypothèse d’Anya Topolski : « a politics of relationality »
B. La compatibilité des deux pensées
C. Comment maintenir le rapprochement ?
2. Le caractère opératoire du jugement arendtien
A. Comparaison politique arendtienne, État libéral et Droits de l’homme
B. L’opération du jugement – désintéressement, autonomie et téléologie
C. Réorientation éthique de l’initium
Conclusion
Bibliographie